Nous vivons dans une société dynamique qui évolue à un rythme très rapide et presqu’instable. Pour rester à la hauteur, pour aller au même rythme et suivre la cadence, on cherche des solutions dans la consommation des substances très peu recommandées. Dans notre quête de solutions, nous tombons sur des moyens et des pratiques qui ne sont pas forcément les bonnes, du moins pas sur le long terme et nous y prenons malheureusement goût. Nous finissons même par avoir le contraire de l’effet escompté. L’addiction est définie de façon simple et courante comme la dépendance d’une personne à un produit ou à une substance nocive.
L’addiction est l’état d’une personne incapable d’arrêter la consommation, l’usage ou la pratique d’une habitude ou d’un produit nocif. Il y a deux sortes d’addiction. Il existe dans un premier temps l’addiction aux produits (l’usage excessif et la dépendance à l’alcool, la drogue, le tabac et les médicaments). D’un second côté, on observe l’addiction non liée aux produits appelée généralement l’addiction comportementale (la dépendance ou l’amour démesuré pour les jeux vidéo, le shopping, les achats et le workaholisme ou la dépendance au travail). La première vague d’addiction est la plus régulière et la plus difficile à traiter. On est d’accord pour dire que les addictions n’ont pas de bonnes conséquences ou qu’elles ne sont pas bien pour l’être humain.
Mais, il faut également noter qu’il y a une légère différence entre la dépendance et l’addiction car en effet, la dépendance, c’est l’observation des rudes syndromes du sevrage chez un individu lorsqu’il met fin à la consommation du produit nocif tandis que l’addiction, c’est la consommation excessive du produit dit nocif au-delà de la parfaite connaissance des conséquences du substance sur l’organisme. Néanmoins, aucun des deux ne nous arrange. Toutefois, il est nécessaire de marquer la différence puisque les opiacés favorisent autant l’addiction que la dépendance. Tandis que la cocaïne par exemple entraîne uniquement l’addiction. Connaître les causes de l’addiction, les manifestations pour savoir comment en guérir ou comment la prévenir est l’objectif de cet article.
LES CAUSES DE L’ADDICTION
Qu’elles soient liées à un ou plusieurs produits ou qu’elles soient liées directement au comportement, les addictions ont les mêmes causes à quelques différences près. L’addiction surtout comportementale est caractérisée par l’incapacité d’un individu à contrôler un comportement qui lui produit un bien-être ou un plaisir temporaire en dépit de la connaissance des conséquences négatives. L’oniomanie par exemple est causée par l’envie du lutter contre des traumatismes liés aux événements passés, la pauvreté, les humiliations, les abus, les addictions comportementales sont également causées par l’amour d’une activité donnée et le réconfort dans la pratique de cette activité, l’ennuie, le soulagement de l’anxiété, la satisfaction d’un fantasme et l’effet de mode. Tandis que l’addiction à une substance nocive quant à elle a pour origines la curiosité, les antécédents génétiques, les mauvaises compagnies, l’envie ou le souhait d’échapper aux soucis et à l’ennuie, le souci d’être plus performant et la tendance sociale ou familiale.
LES MANIFESTATIONS DE L’ADDICTION
Avant d’aborder la question de la manifestation de l’addiction, il faut rapidement noter que les hommes sont les plus grandes victimes de l’addiction et sont en avance sur les femmes d’au moins 6 %. Les toutes premières caractéristiques de l’addiction, c’est la répétition et le désir irrésistible de consommer la substance. L’addiction se manifeste par la difficulté de concentration, par des douleurs physiques, des troubles psychologiques et des troubles de sommeil. Le sujet addict transpire excessivement et souffre de vomissements bref l’addiction se manifeste par un mal-être général en cas de sevrage.
LES CONSEQUENCES DE L’ADDICTION
L’addiction occasionne chez l’individu un assujettissement à la substance nocive. Elle développe la violence chez l’adducteur et affecte négativement son système nerveux en lui causant des dommages psychologique et digestif pouvant aller jusqu’à la démence à la cirrhose, et même au cancer. L’addiction a pour conséquence l’altération des fonctions cardiaque et respiratoire. Comment guérir alors d’une addiction ?
LES SOLUTIONS A L’ADDICTION
- La phase de l’acceptation
La thérapie qui mène à la guérison ou qui aide à sortir de l’addiction commence par l’acceptation du problème. Il faut d’abord reconnaître que vous êtes addict, que vous avez un problème comportemental ou un problème vis à vis d’une substance donner. Une fois cette première démarche opérée, il faut être motivé à guérir. Il faut effectivement vouloir abandonner, il faut effectivement désirer se faire aider.
- La phase médicamenteuse
Avant de commencer les soins, il y a l’étape de la prescription des médicaments qui apaisent et diminue chez le patient l’envie de la consommation. Cette étape lui permet de ne plus se concentrer sur le besoin de consommation, mais plus tôt sur la nécessité de guérison. Ensuite arrivé la période de l’attaque du mal même qui se déroule d’une part, par un suivi régulier et d’autre part par la gestion des crises. C’est un processus continu.
- La phase sociale
Elle est celle où le sujet fait le tri dans son environnement en évitant les mauvaises compagnies. Ici, le patient évite les occasions de rechute et se fait entourer de bonnes personnes qui agissent positivement sur sa mentalité, qui l’encourage à guérir et qui comprenne la période qu’il traverse.
- La phase de réintégration
C’est l’étape à laquelle vous abandonnez les mauvaises habitudes pour les bonnes. Celle à laquelle vous optez pour une bonne alimentation, des rencontres enrichissantes et des méditations ou le sport afin de booster votre système immunitaire, d’éviter l’ennuie, le stress et l’anxiété. Vous préparez par-là votre réintégration sociale pour guérir effectivement et définitivement de l’addiction.
CONCLUSION
De ce qui précède, nous comprenons qu’il est possible que la génétique influence la nature addictive d’une personne. Néanmoins, personne ne naît avec une addiction. C’est à cause de nos compagnies et de nos mauvaises habitudes que nous la développons à la longue. Il faut donc dire que l’addiction au jeu d’argent, à un produit ou à un comportement peut arriver à tout moment chez n’importe qui. Pour prévenir l’addiction, il faut donc éviter l’excès ou l’abus régulier de presque tout. Quel que soit notre amour pour une chose ou pour une autre, notre bien-être doit être la priorité.